Des points communs ? Pourquoi, des points communs ?

On me demande parfois quels points communs j’ai avec mes héroïnes. Quelles expériences ou quel vécu (sexuel, évidemment) je partage avec elles. Autant dire que la question est rarement dénuée d’arrière-pensée, en tout cas dans la bouche d’un homme 😉
Pourquoi se la pose-t-on, d’ailleurs ?
Les auteurs de thrillers sont-ils tous de dangereux psychopathes ? Je ne crois pas. Leur demande-t-on quelles similitudes existent entre leurs héros et eux ? Je ne crois pas non plus 🙂
Alors, pourquoi se poser la question dans le cas d’une autrice de textes érotiques ?
Bien sûr, il m’arrive d’avoir des points communs avec mes héroïnes… Je vais vous faire un aveu : j’en ai même un avec la totalité d’entre elles. Je suis une femme !
Souvent, la ressemblance s’arrête là.
Chacune a son âge, sa profession, son caractère, ses envies… Elles sont toutes différentes. Il faudrait tout de même arriver un jour à se mettre dans la tête que le mythe de la Schtroumpfette unique est une idiotie. Les femmes, comme les Schtroumpfs, sont toutes différentes.
Bref, je peux partager des traits de caractère ou physiques avec mes héroïnes. Mais pas toujours.
Comme elles, j’ai une vie sexuelle. Qui m’est propre et que je peux utiliser pour écrire certaines scènes… mais ne comptez pas sur moi pour vous détailler lesquelles.
Qu’est-ce que cela vous apporterait, d’ailleurs ?
La seule chose qui compte, c’est que mes textes vous fassent vibrer et vous apportent du plaisir 🙂
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Exact. On n’ira pas poser la question à un auteur de thriller. D’ailleurs je mets autant de moi dans mes sociopathes masculins que dans mes nanas à l’eau de rose.
« Écris sur ce que tu connais »
Ce précepte ne veut pas dire : écris sur toi.
Mais: plonge en toi pour te mettre à la place de ton personnage dans une situation donné avec une mémoire donnée.
C’est ce que fait tout auteur.
Pff… je suis sensiblement agacée.
Le vrai problème est que la société veut faire croire aux hommes que les femmes no sont pas des êtres sexuels. Alors forcément, certains plus bêtes que les autres s’étonnent.
Perso, j’ai décidé de ne jamais avoir honte de mes textes. C’est du féminisme. La libération de la femme passe aussi par la sensualité. C’est d’ailleurs en occident, la dernière chaine qu’il nous reste.